L’Union européenne « UE » envisage d’imposer des restrictions strictes à la technologie de reconnaissance faciale, alors que Bruxelles étudie des lois pour donner aux citoyens des droits explicites sur leurs données et des moyens d’imposer des restrictions strictes à l’utilisation de la technologie de reconnaissance faciale afin d’éliminer la surveillance publique exercée par les citoyens européens.
La Commission européenne envisage de créer un règlement donnant aux citoyens européens le droit explicite d’utiliser leurs données de reconnaissance faciale dans le cadre d’une réforme globale de la manière dont l’Europe réglemente l’intelligence artificielle, selon de hauts responsables qui se sont entretenus avec le Financial Times.
L’UE a pour objectif de réduire l’utilisation aveugle de la technologie de reconnaissance faciale par les entreprises et les autorités publiques. Les citoyens européens devraient avoir le pouvoir de savoir quand les données de reconnaissance faciale sont utilisées, avec des exceptions strictement restreintes pour garantir une utilisation correcte.
L’initiative de Bruxelles intervient alors que l’utilisation de la reconnaissance faciale pour surveiller des foules dans des zones telles que la voie ferrée King Cross à Londres a été révélée, ce qui a conduit à une enquête du bureau du commissaire britannique aux données.
Bien que les lois GDPR interdisent la collecte de données biométriques pouvant être utilisées pour identifier des personnes, les agences de protection des données de l’UE n’ont imposé d’amende à une entreprise qui enfreint cette interdiction.
L’utilisation croissante de la technologie de surveillance dans les lieux publics a mis au jour la technologie de reconnaissance légale des visages. La nouvelle loi européenne, visant à utiliser la technologie sans discernement, aura probablement une incidence sur la manière dont les entreprises privées, la police et les autorités de sécurité sont autorisées à utiliser la reconnaissance faciale pour la surveillance dans les lieux publics.
Les projets de Bruxelles visant à légiférer sur les technologies de reconnaissance faciale font partie des efforts de l’Union européenne pour créer des règles éthiques régissant l’intelligence artificielle.
Source : FT